Aujourd'hui, on vous parle :

Du bilan du premier week-end... et des concerts à venir : 

Et on en parle ici et sur www.sion-festival.ch

Concerts passés...

Ça y est ! La fête a débuté – et de quelle manière ! Vendredi dernier, une foule compacte se pressait entre les murs du théâtre de Valère pour un concert d’ouverture mémorable, où passé et présent se sont rejoints, dans une commune ferveur. Le 20e concerto pour piano de Mozart, gouverné par une Lera Auerbach passionnée et accompagnée d’un orchestre attentif et engagé, a ainsi marqué avec une profondeur émouvante « l’entrée en festival ». A l’entracte, le public – déjà conquis – s’extasiait sur la souplesse et l’originalité rêveuse des cadences, particulièrement sophistiquées, et sur la superbe énergie collective déployée par l’ensemble. Puis, lors d’une deuxième moitié de concert impatiemment attendue, furent données non une mais bien deux créations mondiales, moments intenses et hautement habités. Middleheim, pièce douloureuse et extatique de Giya Kancheli semblait témoigner d’une douceur affligée – tenues de cordes, courts et délicats motifs à la rhétorique précise, signifiant la peine – traversée par des spasmes d’une grande rudesse. A cette méditation poignante, composée sur un lit d’hôpital par un Kancheli gravement malade, le public a répondu avec émotion, et le compositeur est monté saluer sous les bravos d’une foule enthousiaste et très visiblement touchée. A cette création aux couleurs relativement intemporelles succédait celle de Lera Auerbach elle-même, Zweifacher Traum, dont le dialogue étonnant mené avec Mozart a autorisé une atmosphère plus lumineuse – mais non moins profonde.

Le lendemain, après un marathon musical à travers les rues de la vieille ville – auquel Sédunois et Sédunoises ont répondu présent en nombre - le concert de l’impressionnant chœur Rustavi a plongé les plus de deux cents personnes amassées aux Jésuites dans une joie tapageuse. Le public, debout dans une église comble, a longuement et chaleureusement applaudi les chanteurs Géorgiens, qui ont gratifié ces spectateurs de plusieurs bis virtuoses et débordant de musicalité. C’est donc avec un plaisir non dissimulé que ces ambassadeurs de la culture géorgienne ont été retrouvé le lendemain, à la Cathédrale, lors d’un concert au programme ambitieux. Sergei Krylov, à la tête de l’Orchestre de Chambre de Lituanie et au violon, a porté cette soirée du début à la fin. De la finesse d’un concerto de Mozart d’une rare élégance à la vitalité folle et complexe de la sérénade de Bernstein, la musique a cheminé avec une maîtrise admirable, et une belle humanité.

Et à venir...

Oui, cela a donc bien débuté. Mais la fête n’est pas finie – au contraire. Cette semaine, trois nouveaux concerts de haute tenue nous attendent : le MozART Group, quatuor polonais à l’humour acide et absurde, viendra dérider les mines les plus sinistres par son humour débridé. Le 25, place au théâtre et à la poésie avec le spectacle très attendu de l’incontournable Gidon Kremer, accompagné de clowns. Le 26, enfin, le quatuor de Jérusalem – l’un des quatuors les plus réputés de la scène internationale – donnera vie à quelques grands chefs-d’œuvre beethovéniens comme à la création, elle aussi très attendue, de l’Ukrainien Leonid Desjatnikov, « Yiddish ».

Venez donc nous rejoindre - il est encore temps !

La billetterie 

Le Sion Festival se réjouit de collaborer avec plusieurs partenaires pour la billetterie ! 

Pour découvrir la vieille ville de Sion : le Pass'Murailles

Pour les nouveaux habitants de Sion : le Pass Bienvenue

Et pour les moins de 21 ans : 20 ans 100 francs

Facebook